« Voilà une ville qui ne vous fait pas languir. Son caractère est sur ses toits. Phnom Penh est un troupeau de buffles dressés sur leurs pieds de derrière et provoquant de leurs cornes l’implacable cuirasse du ciel »
Albert LondresVisions orientales, Le serpent à plumes
Nous descendons du bus Phnom Penh-Siem Reap à Kompong Thom, petite ville du nord ouest, dans l’espoir de trouver des renseignements sur les temples de la région et une moto. A la place nous trouverons Sokhom et Yeourn, deux moto drivers à la ganache sympathique, une version khmère de Lorel et Hardy. L’accord est conclu et nous trinquons aux 5 jours de road trip que nous avons planifié à la recherche des temples isolés du nord ouest cambodgien sur l’ancienne route d’Angkor. • lire la suite
Nouvelle rencontre avec les pierres lors de notre découverte du grand ensemble de Preah Khan (IXème s). Premier arrêt de la moto au prasat Preah Stung, édifice en partie effondré mais toujours énigmatique du fait de sa tour centrale ornée de quatre visages mystérieux, souriants et paisibles, avant la découverte de la structure centrale. Nous sommes seuls aux abords de l’enceinte, délice promis d’une visite « privée » du lieu… pas tout à fait en fait… point de touristes mais présence d’un cambodgien qui, au bruit des motos, a sauté hors de son hamac et de son krama pour s’engouffrer dans un petit costume. • lire la suite
Fièvre, fatigue et boutons…Le diagnostic est sans appel : la pause siem reapoise sera plus longue que prévue et avant de découvrir les ruines tant attendues d’Angkor Vat, Fred devra approfondir sa relation avec la literie de l’hôtel. Nos premiers jours à Siem Reap se déroulent donc au ralenti. Tandis que Kamra câline la couette je déambule dans les allées labyrinthiques des marchés, essaye tous les salons de massage et les mango shakes de la ville, et attaque sérieusement la bibliothèque de bord dont le stock fond comme glace pilée au soleil. • lire la suite
Nous ne pouvons plus nous passer de notre tuk tuk ni de son souriant conducteur (aux virages si serrés que l’on se demande encore comment nous avons fait pour éviter les véhicules en sens inverse et ne pas verser sur le côté ) : le rendez-vous est donc pris pour le lendemain avec cette fois l’excuse de la distance puisque nos objectifs, le Banteay Srei et Kbal Spean, se trouvent respectivement à 32 et 50 kilomètres de notre camp de base siem reapois. • lire la suite
Par solidarité avec Fred, mon corps décide de saboter son bon fonctionnement et me voilà réduite à bénir –je sais c’est triste- la télé de notre chambre qui me permet de supporter un peu mieux ma nuit blanche en tentant de me concentrer sur une autre chose que mes boyaux en feu. Aussi notre fine équipe est-elle composée, le lendemain, non plus d’un mais de deux zombies aussi énergiques que des mollusques. Comme à chaque fois que notre corps se met en grève, nous faisons appel à notre nouveau meilleur ami le tuk tuk, histoire de tenter de faire quelque chose de notre journée sans avoir trop d’efforts à fournir. • lire la suite
Sitôt les nouveaux arrivants récupérés à l’aéroport de Phnom Penh nous mettons le cap sur les plages de Sihanoukville, histoire de colorer un peu un Dodo et une Bibi tout blancs au sortir de l’hiver français et de leur offrir un peu de chaleur dans ce monde de brutes. Nous mettons à profit le long trajet de bus pour leur octroyer des surnoms cambodgiens : Dodo sera Kiri en hommage aux provinces du Ratanakiri et du Mondolkiri, que nous avons décidé de laisser de côté pour nos 2 mois en contrée khmère faute de temps, et Bibi sera Touit-touit (« petit » en langue khmère). • lire la suite
Nous décidons, pour ce deuxième mois au Cambodge, de sortir le plus possible des sentiers tracés, à cet égard, notre arrivée à Andoung Teuk nous confirme que nous sommes sur la bonne voie. Nous sommes en effet les seuls à y descendre du bus et nous trouvons sans peine un abri dans l’unique guesthouse déserte de la ville. Un pêcheur accepte de nous emmener à Chi Pat, un village situé à 21 kilomètre en amont de la Preak Piphot, et le rendez-vous est pris pour le lendemain matin. • lire la suite
De retour à Andoung Teuk nous nous mettons en quête d’une moto et d’informations sur l’accessibilité du parc national du Botum Sakor. La chance nous sourit en la personne de Mr Thanh qui arrête sa moto à notre portée pour nouer un brin de conversation et accepte de nous la louer quelques jours. Pour les informations, c’est une autre histoire ; nous désirons longer la côte est de la péninsule sur laquelle s’étend le parc : notre guide évoque une route ne construction, notre carte n’en porte nulle trace et aucune des personnes interrogées ne sait avec certitude nous dire si route il y a et dans quel état. • lire la suite